9 déc. 2007

Suite 1: foutu pluie !


Seulement... quelque chose allait gâcher ma décision de lui parler. Pourtant la journée commençait bien, je me levai à 8h10, ayant cours à 8h00, et commençai à me parfumer, me laver les cheveux (ce que je ne faisais jamais en temps normal, ou alors une fois par mois ).

Je me foutai aussi plein de déodorant pour pas puer après la séance de sport, sinon elle m´aurait fui avant que je puisse ouvrir la bouche.

Ah et aussi les chewing-gum, bref j´étais fin prêt pour ma tentative d´approche.

Je bouffai rien, étant en retard comme d´hab, et sortit. Et là, malheur, la journée s´annonçait mal : il pleuvait !

Cette putain de pluie allait tout gâcher !

J´ai quand même couru comme un taré jusqu´au gymnase pour le sport. Arrivé là-bas, j´étais trempé, ma coiffure était limite pitoyable, et on aurait dit que je m´étais pissé dessus tellement j´étais mouillé aux jambes.

Mais je décidai quand même de mettre mon plan en application dès la fin du cours.

J´étais donc en cours de sport : voley-ball.

Avec un pote nous fîmes les exercices de merde que demandait le prof, pour l´échauffement, tout ça tout ça, pendant que moi je jetais sans cesse des coups d´oeil autour de moi pour repérer la fille de mes rêves...

Je ne la voyais pas ! Je me dis : MEERDE, si ça se trouve elle est malade, et dans ce cas, tout va tomber à l´eau !

Mes réflexions furent interrompues par le ballon qui entra directement en contact avec mon visage, et ce à une vitesse assez conséquente.

Cependant je finis tout de même par la repérer un peu plus loin, jouant de façon acceptable (pas très forte, mais pas non plus une grosse mayrde, c´était tout à mon honneur).
Au moins elle était là, c´était déjà ça.

La deuxième heure, le prof nous ordonna de faire des équipes, et on allait faire des matchs, pendant que les autres équipes regardaient depuis les côtés.

Le stress commença à monter : il fallait que je joue bien devant ma belle, j´avais pas le droit de faire le pitre.

Malheureusement, ce ne fut pas possible parce qu´elle faisait partie de l´équipe adverse.

Bref tout se passa normalement, jusqu´à ce que la sonnerie annonce la fin du cours. Ca y est, c´était enfin le moment. J´avais plus qu´à me changer, et à l´attendre dehors. En espérant que mes potes allaient pas me faire chier. Mon coeur commençait à battre la chamade, je stressais comme un dingue de la vie, pourtant je savais que fallait pas que je me défile.

Une fois dehors... J´ouvrai donc la porte menant vers l´extérieur. Et là, horreur, il pleuvait comme vache qui pisse, accompagnée de toute la bergerie.

Pas moyen de faire une promenade par ce temps, encore moins d´avoir une conversation sérieuse avec une fille, pas sous la pluie, ce serait ridicule. J´insultai ces enfoirays de nuages qui venaient gâcher intentions, que j´avais mis tant de temps à préparer !

Je réfléchissai à toute vitesse. Que faire ? Que faire ? Ptain, merde, mmmmmmmmmmeeeeeeeerde...

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