9 déc. 2007

Suite 2: Le coup du bus


Là-dessus, deux potes sortent, ces cons pouvaient pas rester encore à l´intérieur bordel ? Ou plutôt les filles ne pouvaient pas se DEPECHER un peu de se rhabiller, bon sang, faut toujours qu´elles mettent trois heures à se préparer

"Qu´est-ce tu fous sous la pluie" me lança le pote qui lui avait eu la bonne idée d´amener un parapluie.

J´étais encore plus trempé qu´avant, complètement désemparé... Et mes potes qui s´éloignaient en me disant "tu te dépeches on a pas envie d´être trempés"... Je leur aurais bien bousillé la gueule, si j´avais pas une mission plus importante à faire.

"Allez-y, je vous rejoins". Ils me regardèrent bizarrement, vu que d´habitude je fais jamais ce genre de trucs... mais tant pis, c´est ma vie qui se jouait là.

Des gens sortaient, et enfin, enfin, ou plutôt, non, pas déjà ! la fille que j´aimais sortit du gymnase...

...entourée de 3 ou 4 autres filles.

Tant pis, j´allais lui dire que je voulais lui parler seul à seul, tant pis pour les autres filles, tant pis pour tout, allez mec, vas-y, t´as qu´une phrase à dire, après ça ira tout seul, t´improviseras...

Je m´approche d´elles, et là j´entends leurs paroles... Je saisis ces mots "Allez on se dépêche où on va rater le bus"

...

...

...

Non !

Non, elles allaient partir, et ma bien-aimée avec elles ! Elle devait prendre le bus, comment n´y avais-je pas pensé ? Elle pourrait pas rester là avec moi, pour discuter, elle pouvait pas, sinon elle allait en chier pour rentrer après... Mais je réfléchissai rapidement : et si moi je la ramenais ? Je lui dirais de venir chez moi boire un truc chaud... Mais que diraient mes parents, moi qui ramène jamais une fille à la maison ? Ils seraient choqués... Mon dieu, qu´allais-je faire ! Ca demandait du temps, ce que je voulais lui dire, je pouvais pas expédier ça en 5 secondes, sinon tout serait gâché !

Et pendant que je menais un combat sans merci avec moi-même pour décider de ce que j´allais faire, les voilà qui s´éloignaient ! NON ! "ATTENDS !" voulus-je crier, mais aucun son ne sortit de ma bouche.

Et moi je restais là comme un con sous la pluie, la bouche ouverte, en regardant cette fille s´éloigner. C´était ma seule chance, et elle avait filer... J´aurais jamais le courage de refaire une tentative...

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