9 déc. 2007

Début

Ma petite histoire débute au Civ (centre internationnal de valbonne) on l'appellera centre international de vacances, plus adapté a la situation. A cette époque qui remonte quand meme a quelques années, ya bien 5 ou 6 ans quoi !

Comment j'ai raté mon Bac

pour finir en lycée professionnel, pour une histoire banale..

et vi! a force de plus réviser, aller a un cour sur deux

Commencement

En seconde, je kiffais une fille dans ma classe. En début d´année elle me souriait et tout, même les rares moments où je lui parlais elle se collait à moi, ce qui me déstabilisait complètement.
J´ai commencé sérieusement à tomber amoureux, c´est-à-dire que le soir je déprimais comme un ouf, je tenais plus en place, je savais plus quoi faire, je tapais dans mes coussins (le truc qui sert à rien ), et le pire c´est que j´étais pressé de retourner au lycée le lendemain, rien que pour la voir.

Là vous devez vous foutre de ma gueule, genre le boulet en seconde qui parle pas aux filles. Désolé mais c´est pourtant le cas.

MAIS un jour, après deux moins de calvaire, où j´échafaudais toutes sortes d´hypothèse, j´ai décidé de lui parler. Je me suis convaincu mentalement que le lendemain matin, en sport, je la prendrais à part (pas dans un coin sombre hein ) et je lui dirais tout ce que j´avais sur le coeur. J´étais sûr que je l´intéressais au moins un petit peu.

Donc voilà, je devais prendre mon courage à une main, l´autre main tenant ma souri ce soir là (allez savoir pourquoi ) et aller lui parler le lendemain.

Je passai la nuit la plus difficile de ma malheureuse existence. Toujours est-il que le lendemain, j´étais chaud, j´allais le faire, ouais, vas-y mec, montre-lui que t´as des couilles, allez, tu peux le faire !

Mon plan c´était de la choper à la sortie à midi, et de lui dire de venir marcher un peu avec moi après les 2 heures de sport (le gars qui pue la transpiration)...

Suite 1: foutu pluie !


Seulement... quelque chose allait gâcher ma décision de lui parler. Pourtant la journée commençait bien, je me levai à 8h10, ayant cours à 8h00, et commençai à me parfumer, me laver les cheveux (ce que je ne faisais jamais en temps normal, ou alors une fois par mois ).

Je me foutai aussi plein de déodorant pour pas puer après la séance de sport, sinon elle m´aurait fui avant que je puisse ouvrir la bouche.

Ah et aussi les chewing-gum, bref j´étais fin prêt pour ma tentative d´approche.

Je bouffai rien, étant en retard comme d´hab, et sortit. Et là, malheur, la journée s´annonçait mal : il pleuvait !

Cette putain de pluie allait tout gâcher !

J´ai quand même couru comme un taré jusqu´au gymnase pour le sport. Arrivé là-bas, j´étais trempé, ma coiffure était limite pitoyable, et on aurait dit que je m´étais pissé dessus tellement j´étais mouillé aux jambes.

Mais je décidai quand même de mettre mon plan en application dès la fin du cours.

J´étais donc en cours de sport : voley-ball.

Avec un pote nous fîmes les exercices de merde que demandait le prof, pour l´échauffement, tout ça tout ça, pendant que moi je jetais sans cesse des coups d´oeil autour de moi pour repérer la fille de mes rêves...

Je ne la voyais pas ! Je me dis : MEERDE, si ça se trouve elle est malade, et dans ce cas, tout va tomber à l´eau !

Mes réflexions furent interrompues par le ballon qui entra directement en contact avec mon visage, et ce à une vitesse assez conséquente.

Cependant je finis tout de même par la repérer un peu plus loin, jouant de façon acceptable (pas très forte, mais pas non plus une grosse mayrde, c´était tout à mon honneur).
Au moins elle était là, c´était déjà ça.

La deuxième heure, le prof nous ordonna de faire des équipes, et on allait faire des matchs, pendant que les autres équipes regardaient depuis les côtés.

Le stress commença à monter : il fallait que je joue bien devant ma belle, j´avais pas le droit de faire le pitre.

Malheureusement, ce ne fut pas possible parce qu´elle faisait partie de l´équipe adverse.

Bref tout se passa normalement, jusqu´à ce que la sonnerie annonce la fin du cours. Ca y est, c´était enfin le moment. J´avais plus qu´à me changer, et à l´attendre dehors. En espérant que mes potes allaient pas me faire chier. Mon coeur commençait à battre la chamade, je stressais comme un dingue de la vie, pourtant je savais que fallait pas que je me défile.

Une fois dehors... J´ouvrai donc la porte menant vers l´extérieur. Et là, horreur, il pleuvait comme vache qui pisse, accompagnée de toute la bergerie.

Pas moyen de faire une promenade par ce temps, encore moins d´avoir une conversation sérieuse avec une fille, pas sous la pluie, ce serait ridicule. J´insultai ces enfoirays de nuages qui venaient gâcher intentions, que j´avais mis tant de temps à préparer !

Je réfléchissai à toute vitesse. Que faire ? Que faire ? Ptain, merde, mmmmmmmmmmeeeeeeeerde...

Suite 2: Le coup du bus


Là-dessus, deux potes sortent, ces cons pouvaient pas rester encore à l´intérieur bordel ? Ou plutôt les filles ne pouvaient pas se DEPECHER un peu de se rhabiller, bon sang, faut toujours qu´elles mettent trois heures à se préparer

"Qu´est-ce tu fous sous la pluie" me lança le pote qui lui avait eu la bonne idée d´amener un parapluie.

J´étais encore plus trempé qu´avant, complètement désemparé... Et mes potes qui s´éloignaient en me disant "tu te dépeches on a pas envie d´être trempés"... Je leur aurais bien bousillé la gueule, si j´avais pas une mission plus importante à faire.

"Allez-y, je vous rejoins". Ils me regardèrent bizarrement, vu que d´habitude je fais jamais ce genre de trucs... mais tant pis, c´est ma vie qui se jouait là.

Des gens sortaient, et enfin, enfin, ou plutôt, non, pas déjà ! la fille que j´aimais sortit du gymnase...

...entourée de 3 ou 4 autres filles.

Tant pis, j´allais lui dire que je voulais lui parler seul à seul, tant pis pour les autres filles, tant pis pour tout, allez mec, vas-y, t´as qu´une phrase à dire, après ça ira tout seul, t´improviseras...

Je m´approche d´elles, et là j´entends leurs paroles... Je saisis ces mots "Allez on se dépêche où on va rater le bus"

...

...

...

Non !

Non, elles allaient partir, et ma bien-aimée avec elles ! Elle devait prendre le bus, comment n´y avais-je pas pensé ? Elle pourrait pas rester là avec moi, pour discuter, elle pouvait pas, sinon elle allait en chier pour rentrer après... Mais je réfléchissai rapidement : et si moi je la ramenais ? Je lui dirais de venir chez moi boire un truc chaud... Mais que diraient mes parents, moi qui ramène jamais une fille à la maison ? Ils seraient choqués... Mon dieu, qu´allais-je faire ! Ca demandait du temps, ce que je voulais lui dire, je pouvais pas expédier ça en 5 secondes, sinon tout serait gâché !

Et pendant que je menais un combat sans merci avec moi-même pour décider de ce que j´allais faire, les voilà qui s´éloignaient ! NON ! "ATTENDS !" voulus-je crier, mais aucun son ne sortit de ma bouche.

Et moi je restais là comme un con sous la pluie, la bouche ouverte, en regardant cette fille s´éloigner. C´était ma seule chance, et elle avait filer... J´aurais jamais le courage de refaire une tentative...