8 déc. 2007

Suite 6: Invité...Jonathan aussi

C´était cette affreuse sonnerie de portable qui m´avait réveillé. Déjà le matin ? Fais chier ! Je me rendormis sans le faire exprès et me réveillai une demi-heure plus tard, si bien que j´étais encore en retard !

Quelle merde ! Il fallait pourtant que je me lave, une fille m´attendait au lycée, je pouvais pas y aller comme ça, puant, Je pris donc une douche rapidement mais sans me laver les cheveux. "Tant pis", me dis-je.

J´attrapai un chewing-gum sur ma table de nuit, m´habillai avec les vêtements que j´avais préparé la veille, saisit mon sac sans vérifier son contenu et courus au lycée comme un dératé.

J´arrivai pile avant que le cours de philosophie ne commence. Mon pote Jonathan m´avait à nouveau gardé une place, devant, sur la droite. Sympa, le bougre.
Malheureusement, cette fois, Emilie ne se trouvait pas devant moi, dommage, j´aurais bien à nouveau maté son string. Mais enfin, je me consolai en me disant que dans peu de temps, j´en verrais peut-être beaucoup plus...

"En effet Descartes disait : je pense donc je suis..."

"Non monsieur, c´est "je bande donc je fuis"" crut utile de lancer mon pote Jonathan. Cela lui valut une heure de colle, mais il l´avait bien cherché. Le prof n´était pas un marrant.

Je me tournai sur la gauche et aperçut Emilie qui écrivait comme une malade tout ce que disait le prof. Putain, elle est trop intelligente, c´est cool ! me dis-je. Elle me jeta un bref regard puis replongea dans ses notes en souriant. Moi, je me contentai de rêver de ce que nous pourrions faire tous les deux, seuls

"Pourquoi elle t´a regardé comme ça ?" me demanda Jonathan.
"Parce que je suis beau, peut-être" dis-je. Non mais oh, de quoi il se mêlait, lui...
"Tu sais que cette fille c´est une conne ?" insista-t-il. "J´espère que t´as pas trop d´espoirs, c´est une vrai s*lope, je te le dis... elle va te larguer au bout de deux jours".
"Ta gueule !" lui décochai-je. "C´est pas tes affaires."
"Comme tu veux, mais je t´aurai prévenu..."

Comment il pouvait savoir que ce n´était pas une gentille fille ? Il en savait rien, ce con, rien du tout.

Lors de la pause de midi, j´attendis devant la cantine qu´Emilie se pointe, car je savais qu´elle y mangeait tous les midis. Moi, j´habitais trop près pour avoir besoin d´y aller. Quoique maintenant, pour elle, je ferais n´importe quoi...

Je la vis arriver. Putain, ce qu´elle était bonne... Mon dieu... Sois un homme, bon sang ! Elle s´approcha de moi et vint me faire la bise. Pourtant elle me l´avait déjà faite à l´interclasse ce matin ! Mais quel délicieux parfum... Et la douceur de sa peau...

"Alors, t´as révisé pour cet aprèm ?" me demanda-t-elle.

Au début, je crus qu´elle était sérieuse.

"Ah ah, tu plaisantes", lui dis-je... mais en voyant son regard, j´eus un doute. Et puis ce fut la révélation. OH MERDE ! J´avais oublié le contrôle d´histoire ! PUTAIN !
"Mais non, je plaisante pas, tu sais, le contrôle d´histoire !"
"Ah oui, oui, ça... Ouais, j´ai révisé un peu, quoi..."
"Dis..."
"Mmmh ?"

Qu´est-ce qu´elle allait me demander, bon dieu, qu´est-ce qu´elle allait me demander ? Quand même pas de sortir avec elle ? Mais si, ce serait génial, ce serait formidable, inimaginable !"

"Ca te dirait de venir à une fête samedi soir chez une copine ? Y aura d´autres gens de la classe, bien sûr... Tu peux venir avec Jonathan, si tu veux..."

C´était pas ce à quoi je m´attendais, mais c´était tout aussi bien !

"Euh, bien sûr que je veux venir, avec plaisir !"
"Bon, alors à plus tard !"
"Ok, bon appétit !"

Bien mec, t´as assuré ! C´est dans la poche, t´as plus qu´à lui rouler une pelle samedi, et elle sera à toi !

Mais samedi soir, c´était trop long... Je ne pouvais pas attendre autant ! J´allais la revoir cet aprèm, certes, mais c´est tout ! Fallait que je trouve quelque chose !

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